ÉVOLUTION ESPAGNOLE APRÈS FRANCO

Publié le par l conceicao

La Guerre civile de 1936 à 1939 avait laissé le pays ravagé dans tous les sens, notamment socialement, économiquement et financirèment.

Le gouvernement républicain ayant succédé à la monarchie avait décidé de faire une purge dans certains secteurs privilégiés de la société, en particulier dans le clergé qui dominait la société espagnole profondément catholique à l'époque, en effet ces purges n'avaient pas plu surtout à élite qui détenait auparavant le pouvoir ou qui collaborait avec la monarchie.

Alors le mécontentement prenait de l'ampleur et la rébellion déclenchait la guerre civile en 1936.

Un capitaine, inconnu, en commission de service, au Maroc Espagnol à l'époque, s'était rebellé avec sa garnison mauresque et rentrait par surprise en Espagne pour rejoindre la rébellion, par la suite il était devenu le chef incontesté de la révolte qui commençait à prendre de l'ampleur avec l'aide de Hitler tandis que les républicains bénéficiaient de l'aide soviétique.

Ce capitaine de petite taille, inconnu, originaire de Galice, s'appelait Francisco Franco devenu à la fin de la guerre le "generalisimo", cruel dictateur de haine implacable à l'égard des perdants en les faisant fusiller. Il avait mis sur pied un État policier très imposant.

Les contrôles policiers s'exerçaient, à chaque jour et nuit, encore à la fin de son règne. Dans les transports et sur les routes on se faisait interpeller pour s'identifier. Dans les trains celui qui n'avait pas les papiers en règle se faisait descendre à la prochaine gare et rendu à la garde civile en service dans chaque gare.
Vers les années 75 il est tombé malade et avant de mourir il avait décidé de désigner pour lui succéder le prince Juan Carlos qui se trouvait avec ses parents en exile au Portugal.

Alors le prince était devenu le Roi d'Espagne mais dans une monarchie constitutionnelle, un poste plutôt symbolique puisque ce sont les gouvernements élus qui gouvernent le pays.

Dernièrement le Roi Juan Carlos a abdiqué en faveur de son fils.

De 1936 à 1939 la guerre civile faisait rage, les prisionniers, opposants et sympathisants se faisaient fusiller sans pitié. Parmi les célèbres victimes il a eu par exemple le fameux poète andalou Garcia Lorca, il avait été conduit avec d'autres victimes dans un camion jusqu'au local du fusillement où une fosse commune avait été creusé d'avance. Encore aujourd'ui personne ne sait pas où se trouve la dite fosse. Il y a trois ans environ le super Juge Baltazar (juge d'instruction criminelle) avait tenté de faire enquête pour savoir d'avantge sur les victimes mais la magistrature l'avait accusé de dépasser ses fonctions, il a été jugé, je crois qu'il a perdu son poste.. Baltazar c'est ce même juge qui avait fait arrêter à Londres le général dictateur chilien Augusto Pinochet.

Encore aujourd'hui on ne sait pas si Garcia Lorca avait été fusillé à cause de son homosexualité ou à cause de supposée sympathie républicaine? Car aussi une vedette de flamenco, A. Molina, qui avait conquise le milieu artistique madrilène, s'était fait persécuté à cause de son homosexualité et il a dû se réfugier en Buenos Aires où il a pleuré toute sa vie "su querida Espana" son Espagne chérie,

Un grand nombre de ex-combattants et sympathisants républicains s'était réfugié en France mais les réfugiés ont eu un exile difficile puisque ensuite la France a été occupée par l'Allemagne et ils tombaient sous le contrôle d'Hitler, ils ont donc rejoint la résistance française.

Dans les années 50 et 60 on a constaté des grandes vagues d'émigration espagnole vers la France à cause de la mauvaise situation économique qui prévalait en Espagne. Les samedis et dimanches à l'Étoile et ave. Wagran avait tellement d'espagnols à causer en petits groupes occupant les trottoirs que les français protestaient en disant: "en nom de dieu" on se croierait en Espagne! ... Aujourd'hui certains descendants espagnols occupent postes importants en France, exemples du premier ministre M. valls et la mairesse de Paris tous les deux d'origine espagnole.

L'Espagne lentement évoluait dans les années 50 et 60:

Un train en Andalusie n'arrivait pas à remonter la pente, il a dû faire marche arrière pour reprendre de l'élan. Après la reprise il allait si lentement que les jeunes gens avaient le temps de descendre et remplir leurs chemises de raisins au vignoble à côté.

Il n'y avait pas de café ni de cigarettes, ces deux produits faisaient vivre les contrebandiers à partir du Portugal. À Seville il y avait des cigarettes roulées à la main vendues par des femmes âgées au coin des rues, assises sur une petite chaise derrière une petite table improvisée où les cigarettes étaient étalées.

Des anciennes calèches d'une autre époque, rembourrées, tirées par un cheval (coche à caballo) remplaçaient les taxis inexistants. Dans le petites villes ou villages on retrouvait près de la gare des charrettes tirées par de mules pour transporter les arrivants. Il y avait aussi de très vieilles chevrolets retapées et modifiées avec moteurs diesel trop bruyants détenant une plaque "SP" soit service public entre villes (Longues distances), le chaffeur allait aux gares solliciter les clients pour les longues distances, malgré que cela soit interdit dans les gares. Le chauffeur se servait d'une longue tige qu'il enfonçait dans le réservoir pour vérifier le niveau du cobustible.

Les espagnols étaient débrouillards pour gagner leur vie, étaient de très bons mécaniciens, ils arrivaient à faire rouler de vieilles carcasses d'autos et usinaient les pièces manquantes.

En 1966 à l'aéroport de Madrid les proposés aux voyageurs utilisaient encore des appareils de téléphone à la manivelle, un proposé esayait d'obtenir un renseignement pour un voyageur, le proposé tounait la maniveelle si souvent sans obtenir la communication, irrité il avait fini pour échapper la phrase "me cago en dios" me chie en dieu, un blasphème bien espagnol.

En 1966 en la fête-féria de Malaga on voyait déjà certains changements, par exemple les filles n'étaientt plus acompagnées par un membre de la famille comme auparavant, les filles de la classe moyenne s'amusaient en couples avec les gaçons en toute liberté et s'organisaient pour avoir relations sexuelles avec discrétion.

Après le départ de Franco l'Espagne a évolué rapidement et s'est modernisé complètement grace à l'aide de l'adhésion à l'UE (Union Européenne), le niveau de vie a progressé. Dans le règne de Franco l'État n'avait pas d'argent. Il faut réaliser aussi qu'après Franco le niveau de vie a progessé dans une certaine façon artificielle à crédit et avec l'argent fournit par l'UE et cela a donné lieu à des grands changements qui ont fait croitre les déficits et le fardeau de la dette insoutenable, l'Espagne à présent se retrouve sous vigilance budgétaire de la part de la Commission Européenne car les recettes diminuent et les dépenses augmentent.

En ce que concerne le domaine de la justice elle ne semble pas avoir évolué. Dans l'ouvrage paru dernièrement "La meilleure Justice au Monde?" Faut-il se taire ou dénoncer il est question de promiscuité parmi l'avocat et la juge et la disparition d'un dossier d'une réclamation d'environ $10.000,00, l'avocat est disparu avec le dossier et les ministères concernés se renvoyaent la patate chaude.

@ldcp4

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